Cette stèle a été inaugurée dans le Parc de Choisy le 17 avril 2018 pour rendre hommage aux victimes du génocide commis par les Khmers rouges au Cambodge de 1975 à 1979. 

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Le génocide cambodgien est à l'origine de 1,7 million de morts selon le programme d'étude sur le génocide cambodgien de l'Université de Yale (soit 21 % de la population cambodgienne de l'époque). Ce génocide est le résultat de la prise du pouvoir par Pol Pot et son régime communiste, dont le nom officiel était le Kampuchéa démocratique. Sous ce régime, les minorités ethniques et religieuses, notamment les Vietnamien.nes et les Chams musulman.es, ont été massacrées, et les résident.es des villes ont été évacué.es pour aller travailler dans les rizières. Le 17 avril 1975, les soldats des Forces armées populaires de libération nationale du Kampuchéa (FAPLNK) sont entrés dans Phnom Penh et environ deux millions de personnes ont dû quitter leur logement. Parmi ces deux millions, 10 000 à 20 000 personnes sont mortes. Ce n'est qu'en novembre 2018 que les crimes commis par les Khmers rouges sont reconnus sur le plan du droit international en tant que génocide. Cependant, seuls les dirigeants du régime ont été condamnés pour leur implication dans le génocide du fait que les Khmers rouges de rang inférieur ont souvent commis ces crimes comme moyen de se préserver et peuvent donc, eux aussi, être considérés comme des victimes.

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Beaucoup de réfugiés venant du Cambodge se sont installés en France, dont la famille de Denis. Regardez la bande annonce pour son film, Funan, ou retournez à la carte pour écouter l'histoire de comment les parents de Denis ont fui le Cambodge en 1975.